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mardi 10 septembre 2013

Récit d'accouchement

Leslie est née le 2 septembre à 11 h 28. Elle pesait 3,44 kg (7 lbs 9 oz) et mesurait 50 cm (19¾ po). J'ai commencé à perdre le bouchon muqueux le 1er à 13 h et j'ai eu quelques petits maux de ventre en soirée. Je me suis réveillée à 1 h, après seulement 2 heures de sommeil, avec des contractions un peu douloureuses et pas très régulières, à intervalle de 4 à 8 minutes... Je me suis levée et j'ai fait autre chose jusqu'à 3 h, puis j'ai recommencé à chronométrer mes contractions; elles étaient aux 3 à 4 minutes et duraient 1 minute. À 4 h, je suis allée dans le bain. À 5 h, elles étaient toujours aux 3 à 4 minutes et duraient 1 minute. De 5 h 40 à 6 h 10, elles étaient plutôt aux 2 à 3 minutes, j'ai donc appelé l'unité mère-enfant et ils m'ont dit de m'en venir. Chéri s'est réveillé quand il m'a entendu parler au téléphone. Je lui ai dit de prendre le temps de déjeuner et de se doucher, mais qu'on allait à l'hôpital tout de suite après. J'ai fini de préparer mon sac pendant ce temps-là.

On est allés à pied; on ne reste qu'à 10 minutes à pied de l'hôpital et j'étais reconnaissante de ne pas devoir m'asseoir. Par contre, chéri était chargé comme une mule, haha. Évidemment, ça nous a pris plus de temps que ça, vu qu'on marchait de 1 à 2 minutes pour 1 minute d'arrêt. Je dis à chéri : j'espère qu'ils ne me diront pas que je suis dilatée juste à 2 cm, je capote... On est arrivé à l'hôpital à 6 h 50. Ils m'ont examinés, j'étais à 5 cm. Yay! S'en suit une période assez longue durant laquelle je signe des papiers entre deux contractions, assise sur le ballon. On va marcher un peu, je retourne m'asseoir sur le ballon... Après un moment, je demande à aller dans le bain, où je suis restée une heure. C'est juste au début du bain que j'ai réalisé que mon réflexe de serrer les poings pendant les contractions était mauvais : je commençais à trembler de fatigue. J'ai donc commencé à essayer de rester le plus détendue possible. La sortie du bain a été pénible, je n'arrivais plus à contrôler ma température, mais chéri et l'infirmière m'ont essuyée rapidement.

En revenant, je me suis couchée sur le côté gauche pour essayer de me reposer un peu... Aye aye aye! Là les contractions ont atteint leur point le plus intense. Le médecin m'examine, je suis dilatée à 7 cm. Là, que j'essaie de relaxer ou pas, le résultat est le même : je m'agrippe au bras du lit comme si ma vie en dépendait et je me tords de douleur. Je me lamente. Pas les grands cris là, plutôt des gémissements. J'me trouve maso de ne pas avoir demandé la péridurale, mais je me dis que je serai déçue après si je craque maintenant. L'infirmière m'encourage et ça me donne un peu de motivation. Après plusieurs contractions comme ça, j'en ai marre et je m'installe à moitié assise, à moitié couchée sur le dos dans le lit. J'ai les jambes qui tremblent de fatigue. Un moment passe... Je vois le médecin et l'infirmière préparer l'arrivée de bébé. Ça y est, là. Plus qu'une question de minutes avant qu'elle sorte. Y'a vraiment un bébé qui va sortir de là.

À 11 h, le médecin m'examine de nouveau. Surprise! La membrane amniotique est crevée, j'ai dû perdre les eaux dans le bain sans m'en rendre compte. J'suis presqu'à 10. On m'installe les jambes sur les étriers. Les deux premières poussées sont inefficaces, j'apprends comment faire. Puis, elles deviennent de plus en plus naturelles; mon corps pousse quasiment tout seul. Ça soulage un peu de la douleur des contractions. Quand je commence à voir les cheveux, ça me motive, mais j'ai peur de déchirer... Peur qui disparaît complètement quelques minutes plus tard, quand la tête reste assez apparente entre les poussées, qu'elle engourdit tout ce qu'il y a autour et qu'elle fait plus mal que la poussée elle-même. Une énorme poussée plus tard, la tête sors. Le médecin me dit d'arrêter de pousser pour regarder si bébé n'a pas le cordon autour du cou. J'arrive à me retenir quelques secondes, puis mon corps fini d'expulser le bébé. Délivrance!

On me met une fillette gluante sur le ventre. Je me force à la regarder, mais sur le coup, j'avoue qu'elle m'intéresse plus ou moins. J'suis tellement vidée... Après quelques minutes, le médecin me pèse sur le ventre et me fait un peu mal. Ah oui, c'est vrai : le placenta. Je pousse une bonne fois et il sort. Bébé va super bien, moi j'ai pas l'impression d'avoir déchirer... mais finalement oui, j'ai une déchirure de deuxième degré. Je fais du peau à peau pendant 2 heures, dont une bonne heure passée à allaiter. Après, je suis impatiente de me lever. L'infirmière m'aide à me lever et à aller aux toilettes, après quoi on me transfert dans une chambre.

J'ai eu une chambre pour moi toute seule tout le long de mon séjour, ce que j'ai vraiment apprécié. Bébé attendait de sortir pour arriver à une période où y'a quasiment pas eu d'accouchements. Elle serait arrivée la veille, l'unité mère-enfant était bondée apparemment. Tout s'est bien passé, le seul bémol étant l'allaitement. Les infirmières me disaient que ça allait bien, que bébé prenait bien le sein et tout, mais alors pourquoi ça faisait si mal? J'ai fait quelques gerçures en fait. J'ai une peau assez fragile de base, fallait s'y attendre. On m'a donné une crème à la cortisone, la crème à base de lanoline que j'avais était inefficace. J'ai aussi commencé à utiliser mes compresses pour ne pas que le tissu de ma camisole frotte sur mes mamelons douloureux. À partir de là, ç'a commencé à aller un peu mieux (sauf une rechute hier en plein « baby blues » pendant laquelle j'ai sauté deux tétées pour donner une pause à mes seins). Là, ça fait presque plus mal. J'ai lu quelque part que l'allaitement n'était pas vraiment agréable les deux premières semaines. Je ne pensais pas que ce serait à ce point désagréable, mais ça m'aide à garder la motivation d'essayer encore.

Sinon, bébé avait déjà commencé à reprendre du poids quand l'infirmière est venue à la maison le 5 et était très loin de la jaunisse. Elle dors beaucoup, ce qui a rendu notre première semaine beaucoup moins pire que ce à quoi je m'attendais. En fait, on doit souvent la réveiller pour qu'elle boive. Au début, ses périodes d'éveil étaient surtout la nuit. On a donc commencé à la tenir un peu plus réveillée le jour, donc la nuit elle dors plus longtemps et se rendors plus rapidement après la tétée. On apprend. ^_^

Évidemment, j'ai pas besoin de vous dire qu'on est en amour avec elle. On est gaga devant n'importe quelle expression de son visage.

1 commentaire:

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